Vincent Ratelade, Directeur Adjoint de la Communication du Conseil départemental de l’Oise

Interview Dircoms5 Minutes13 novembre 2024

Parlez-nous de vous !

J’ai, pour habitude, de me présenter comme un communicant et un manager avec 12 années d’expérience. 

Après plusieurs expériences en marketing et communication dans le domaine sportif (AREVA, Fédération Française de Basketball, Fédération Française du Sport Adapté…), je me suis spécialisé en communication publique.

Je suis, actuellement, Directeur Adjoint de la Communication du Conseil départemental de l’Oise. Je pilote les projets de communication, contribue à la définition de la stratégie et anime une équipe de 25 personnes au quotidien.

Quel événement, anecdote ou rencontre a le plus marqué votre parcours professionnel ?

Le Meeting AREVA au Stade de France en 2011. C’était mon premier événement grand public de cette envergure avec, notamment, l’organisation de la soirée des salariés (1 200 personnes venant de France et de l’international).

J’associe cet événement à ma rencontre avec @Peggy Laval. Mon maître d’apprentissage de l’époque et désormais, Directrice communication interne et engagement du groupe Fnac Darty. C’est elle qui m’a le plus appris du métier de communicant et qui m’a donné les codes de la communication.

Quels sont, selon vous, les principaux enjeux/défis pour la communication publique ? Et pour le conseil départemental de l’Oise, quels sont les enjeux et comment la communication y répond ?

En communication publique, nous avons la nécessité de rendre plus accessible nos communications. 

Nous sommes tentés, par exemple, de mettre beaucoup (trop) d’informations dans nos visuels. Certes, certaines politiques publiques sont parfois compliquées à comprendre par l’image mais je pense que nous avons une marge de progression. 

De plus, les éléments de langage, fréquemment utilisés, sont trop administratifs et techniques.

Il est essentiel de simplifier notre vocabulaire et d’aller à l’essentiel, surtout dans notre société où notre cerveau est constamment sollicité. 

Le terme de Business Partner est-il adapté à la communication publique ? Qu’est-ce que ça évoque ou signifie pour vous ?

Actuellement, non. En revanche, je suis convaincu que nous devons collectivement porter le message que la communication est un métier (comme le dit si bien @Frédéric Fougerat). Un métier d’experts, non accessible à tous, contrairement aux idées reçues. 

Lorsque les Directeurs-trices communication seront tous installé(e)s à la table des prises de décision, nous aurons franchi un cap dans la reconnaissance du Business Partner que nous devons/devrions être.

Cette place de Business Partner nous permettrait de mieux anticiper nos communications et d’avoir une meilleure compréhension du contexte, des objectifs et des enjeux. 

Considérez-vous l’IA comme un accélérateur ou un détracteur ?

L’IA est un accélérateur. Un outil que les communicants doivent ou vont devoir apprendre à utiliser. 

J’utilise, notamment, Copilot et le générateur d’images DALL-E pour trouver l’inspiration sur certains sujets.

Il faut voir l’IA comme un allié et non comme un ennemi.

Lutter contre les évolutions, c’est avancer à contre courant des potentiels qui s’ouvrent à nous.

Que donneriez-vous comme conseils à un ou une futur(e) dircom pour prendre sa place de Business Partner ?

Être curieux, poser les questions qui permettent de comprendre et cadrer le projet. Demander « pourquoi » avant de lancer.

J’utilise souvent ce mantra : « mieux vaut se définir que se défendre »

Minute inspiration : qui recommanderiez-vous de suivre ?

Mon top 3 : 

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